ajouter note (warning) sur indicateur consommation
Remarque boite mail :
je regarde le diagnostic pour la intercom de sisteron https://crater.resiliencealimentaire.org/diagnostic/sisteron/indicateurs/part-alimentation-animale-dans-consommation?echelleterritoriale=epci le diagnostique est: "Sur ce total, 11 000 ha sont utilisés pour produire les aliments d'origine animale (soit 89 %). " En fait l'elevage ovin utilise principalement les terrains de montagne non cultivable le "Fourrages alim. animale (FO)" est peu cultivé ici, la majeure partie pousse toute seul, et seul un troupeau d'elevage peut le mettre en valeur. Il serait interessant de détailler un peu mieux ce point car, dans nos regions rurales et montagnarde, personne ne croit ces diagnostics qui voudraient nous faire croire que l'on nourri principalement nos moutons avec du blé ou du mais
Réponse faite :
Alors en fait, ce n'est pas assez clair en effet, mais les données sur la consommation des habitants correspondent à la moyenne française : c'est donc les surfaces agricoles nécessaires pour couvrir le régime moyen d'un français (en termes d'assiette) dans les conditions françaises de production (grosso modo, on part des quantités de produits nécessaires – par ex 3 kg carottes/personne/an – qu'on divise par des rendements, et on obtient des surfaces nécessaires pour couvrir la consommation). On ne dit donc pas que les habitants de tel territoire sont nourris exactement de cette façon. C'est d'une part impossible à savoir avec les données disponibles, et d'autre part en réalité, vu le fonctionnement du système alimentaire actuel, la très grande majorité des habitants en France ont de toute façon une part d'alimentation locale très réduite. Il faut plutôt aller ici : https://crater.resiliencealimentaire.org/diagnostic/sisteron/territoire?echelleterritoriale=epci pour voir quelle est la production du territoire. Mais là encore, aucune garantie (hormis les prairies notamment) que ce qui est produit comme alimentation animale est utilisée pour le cheptel local, car cela dépend des pratiques des paysans.