<p>Le web et le livre sont d’abord des architectures de lecture. L’ePub est un mini-site web encapsulé. Il fonctionne avec les technologies web standard (HTML, CSS, JS), mais il a pris du retard sur le web. Pour Anthony Masure, il s’agit donc d’un format « pauvre », limité. Comme le souligne Julie Blanc, le logiciel a un impact sur la forme. Le web offre à travers ses standards un environnement libre et ouvert qui permet une émancipation par rapport aux outils propriétaires d’édition et de publication.</p>
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<sectionid="g"class="level3 glose glose-texte">
<h3>g</h3>
<p>La revue — numérique — imaginée dans le cadre de la Chaire <em>Arts et sciences</em>, et présentée par Lucile Haute et Julie Blanc, est fondée sur les principes et les défis suivants :</p>
<ul>
<li>multimodale</li>
<li>modulable</li>
<li><em>openscience</em> / <em>opentech</em></li>
<li>multi-support (en incluant même les <em>smartwatches</em>)</li>
<li>paramétrique (déclinaison des contenus en fonction des environnements de lecture)</li>
</ul>
<p>L’outil numérique <em>Pagedmedia</em> tente de combler un vide dans le domaine des chaînes de publication numérique par la création d’un « <em>single source publishing</em> », c’est-à-dire un <em>workflow</em> basé sur le balisage du contenu avec visualisation distincte. Le caractère ouvert de cet outil permet d’échapper à la rigidité des gabarits pour produire des CSS print — ouvrages nativement numériques pouvant être adaptés au format papier. La flexibilité offerte par l’environnement numérique rejaillit sur le geste même de la composition éditoriale.</p>
</section>
</section>
<sectionid="frag7"class="level2 fragment">
<h2>Frag7</h2>
<sectionid="g-1"class="level3 main main-texte">
<h3>g</h3>
<p>Arnaud Laborderie donne raison à François Bon : <br/>la nouvelle forme du livre, c’est le site. Mais comment différencier désormais le livre numérique du site web ? ...</p>
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<sectionid="g-2"class="level3 glose">
<h3>g</h3>
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<h2>frag3</h2>
<sectionid="rio_pad"class="level3 main main-texte">
<h3>Rio_Pad</h3>
<p>Selon Florence Rio, le logiciel est à considérer comme un <em>architexte</em> qui commande la structure même du texte. L’écriture, du fait de ce système, est elle-même reconfigurée en tant que pratique sociale. Il s’agit dorénavant de comprendre le fonctionnement d’une écriture interactive, du contrôle qu’exerce une interface sur le texte écrit. L’écriture devient donc négociation entre écrivant et architexte.</p>
<p>Selon Florence Rio, le logiciel est à considérer comme <br/>un <em>architexte</em> qui commande la structure même du texte. L’écriture, du fait de ce système, est elle-même reconfigurée en tant que pratique sociale. Il s’agit dorénavant de comprendre le fonctionnement d’une écriture interactive, du contrôle qu’exerce une interface sur le texte écrit. L’écriture devient donc négociation entre écrivant et architexte.</p>
le balisage est du texte qui décrit du texte : <em>architexte</em> (toujours <ahref="https://twitter.com/arthurperret?ref_src=twsrc%5Etfw"><spanclass="citation"data-cites="arthurperret">@arthurperret</span></a>) <ahref="https://twitter.com/hashtag/ecridil2018?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#ecridil2018</a>
le balisage est du texte qui décrit <br/>du texte : <em>architexte</em> (toujours <ahref="https://twitter.com/arthurperret?ref_src=twsrc%5Etfw"><spanclass="citation"data-cites="arthurperret">@arthurperret</span></a>) <ahref="https://twitter.com/hashtag/ecridil2018?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#ecridil2018</a>
</p>
— antoinefauchié (<spanclass="citation"data-cites="antoinentl">@antoinentl</span>) <ahref="https://twitter.com/antoinentl/status/991340727522250752?ref_src=twsrc%5Etfw">1 mai 2018</a>
— antoinefauchié (<spanclass="citation"data-cites="antoinentl">@antoinentl</span>) <br/><ahref="https://twitter.com/antoinentl/status/991340727522250752?ref_src=twsrc%5Etfw">1 mai 2018</a>
</blockquote>
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@@ -179,19 +170,28 @@ le balisage est du texte qui décrit du texte : <em>architexte</em> (to
<p>Afin de donner à l’<em>Anthologie palatine</em> une grande malléabilité et un large espace d’action et d’interaction sémiotique capables de restituer la nature protéiforme de cet ensemble de textes, le principal défi technique a été la création d’une plateforme adaptée. Les textes gagnent alors, au sein de la plateforme, de multiples possibilités d’usage et de dissémination.</p>
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<h2>Frag7</h2>
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<p>Arnaud Laborderie donne raison à François Bon : la nouvelle forme du livre, c’est le site. Mais comment différencier désormais le livre numérique du site web ? ...</p>
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<p>Afin de donner à l’<em>Anthologie palatine</em> une grande malléabilité et un large espace d’action et d’interaction sémiotique capables de restituer <br/>la nature protéiforme de cet ensemble de textes, <br/>le principal défi technique a été la création <br/>d’une plateforme adaptée. Les textes gagnent alors, <br/>au sein de la plateforme, de multiples possibilités d’usage et de dissémination.</p>
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<p>Le web et le livre sont d’abord des architectures de lecture. L’ePub est un mini-site web encapsulé. Il fonctionne <br/>avec les technologies web standard (HTML, CSS, JS), <br/>mais il a pris du retard sur le web. Pour Anthony Masure, <br/>il s’agit donc d’un format « pauvre », limité. <br/>Comme le souligne Julie Blanc, le logiciel a un impact sur la forme. Le web offre à travers ses standards un environnement libre et ouvert qui permet une émancipation par rapport aux outils propriétaires d’édition et de publication.</p>
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<p>La revue — numérique — imaginée dans le cadre <br/>de la Chaire <em>Arts et sciences</em>, et présentée par Lucile Haute et Julie Blanc, est fondée sur les principes et les défis suivants :</p>
<ul>
<li>multimodale</li>
<li>modulable</li>
<li><em>openscience</em> / <em>opentech</em></li>
<li>multi-support (en incluant même les <em>smartwatches</em>)</li>
<li>paramétrique (déclinaison des contenus <br/>en fonction des environnements de lecture)</li>
</ul>
<p>L’outil numérique <em>Pagedmedia</em> tente de combler <br/>un vide dans le domaine des chaînes de publication numérique par la création d’un « <em>single source publishing</em> », c’est-à-dire un <em>workflow</em> basé sur <br/>le balisage du contenu avec visualisation distincte. <br/>Le caractère ouvert de cet outil permet d’échapper <br/>à la rigidité des gabarits pour produire des CSS print — ouvrages nativement numériques pouvant être adaptés au format papier. La flexibilité offerte <br/>par l’environnement numérique rejaillit sur le geste même de la composition éditoriale.</p>